Papillon
«Nous sommes tous concernés par la biodiversité!»
Depuis 50 ans, Allos produit et distribue des produits alimentaires végétariens et végétaliens en qualité 100% bio. Mais elle fait davantage encore. Elle s’engage dans de nombreux projets de préservation de la biodiversité avec une promesse de durabilité profondément enracinée. La mission «Food for Biodiversity» est profondément ancrée dans le modèle commercial de l’entreprise Allos. Meike Allgaier, Key Account Managerin chez Allos, raconte dans cet échange comment elle encourage la biodiversité dans les régions agricoles.
Walter Lang, pionnier du bio, fonda en 1974 une ferme autosuffisante idyllique dans le Drebber de Basse-Saxe dans le nord de l’Allemagne avec pour objectif de nourrir sa famille le plus naturellement possible et de vivre en harmonie avec la nature. À l’époque déjà, il avait conscience, en dépit de toutes les résistances, que la culture des matières premières avec des pesticides ne peut et ne doit pas être l’avenir. Il enthousiasma rapidement les adeptes de ce mouvement d’alimentation naturelle durable: la marque Allos était née. Depuis 50 ans, Allos produit et distribue des produits alimentaires bio avec une grande diversité de matières premières alternatives. Cette passion profondément enracinée pour des produits alimentaires sains et durables (mission de l’entreprise «Food for Biodiversity») a été récompensée cette l’année par le prestigieux prix allemand de la durabilité dans la catégorie biodiversité.
Monoculture versus diversité
Pour garantir à long terme la diversité naturelle du monde animal et végétal, il faut des techniques de culture respectueuses. Sur de nombreuses surfaces agricoles ou horticoles, on cultive exclusivement une seule variété de plante sur plusieurs années consécutives – c’est ce qu’on appelle la monoculture. Cela entraîne une perturbation de l’équilibre nutritif du sol, laquelle est compensée ensuite par des engrais chimiques censés maintenir artificiellement la fertilité du sol. Mais pas chez Allos: «Afin de ne pas épuiser les sols, les agriculteurs respectent la rotation des cultures et cultivent en alternance différentes variétés de céréales et de légumineuses.» Cela nourrit le sol en azote, en humus et en eau. «Les anciens savaient ce qui est bon pour le sol. Il est grand temps de réutiliser activement ces connaissances», précise Meike Allgaier.
Laisser de l’espace à la nature
Les plantes et les insectes sont les premiers à souffrir de la forte consommation d’espace de l’agriculture conventionnelle. «Nous donnons à la nature tout l’espace dont elle a besoin pour s’épanouir pleinement.» déclare avec joie M. Allgaier. Pour cela, Allos utilise sur son site de production en Italie des petites parcelles aux délimitations naturelles comme les haies, les bosquets ou les prés. D’autres mesures, telles que l’intégration des rivières pour prévenir la sécheresse, ou les nichoirs, sont adaptées aux conditions paysagères et climatiques. «Nous préservons ainsi l'habitat des animaux – notamment des insectes pollinisateurs qui jouent un rôle crucial pour la préservation de la biodiversité.» Depuis 2012, bien avant que la protection des abeilles éveille l'intérêt public, Allos s’engage pour la biodiversité avec son projet de cœur «Abeille cherche fleur». Aujourd'hui, les abeilles et d’autres insectes sont chez eux dans toute l’Allemagne sur plus de 19 hectares de surfaces fleuries.
L’entreprise distribue en outre via le commerce de grandes quantités de semences bio favorables aux insectes dans des petits sachets vendus aux clients, aux écoles, aux initiatives et autres parties prenantes intéressées. L’action économique en faveur de la biodiversité n’est pas soumise à des directives officielles. «En tant que propriétaire de la certification B corp, Allos exprime non seulement notre responsabilité pour la préservation des animaux et des plantes, mais aussi pour notre action économique globale. Avec la certification B Corp nous respectons bien entendu aussi des standards sociaux stricts et vérifiés, qui impliquent toutes les parties prenantes de l’entreprise» insiste M. Allgaier.
Comment l’avoine se retrouve-t-il dans une boisson?
L’avoine destiné aux boissons végétales est cultivé en Italie et récolté en mai et juin. Allos mise sur des voies de transport courtes et transforme ensuite la récolte près de la région de culture. La matière première avoine est séchée, moulue et mélangée à de l’eau. Pour que la boisson à l’avoine n’ait pas un goût farineux et garde une consistance crémeuse, plusieurs enzymes y sont ajoutés, dont les amylases. Les amylases décomposent les grosses molécules d’amidon en courtes chaînes d'hydrates de carbone – le sucre naturel est produit et confère à la boisson une agréable douceur.
«Sans meuh» – sans culpabilité
Les boissons végétales de Allos remplacent dès octobre les boissons de la marque Isola Bio qui fait partie de la famille d’entreprises d’Allos depuis 2016. Le site de production à Badía Polesine dans la province italienne de Rovigo, les recettes ainsi que la qualité des boissons Allos sont identiques à ceux de la marque Isola Bio. Allos a repris la distribution en Suisse de la marque Isola Bio il y a deux ans. «Fin 2022 nous avons décidé avec Bio Partner de remplacer les boissons végétales d’Isola Bio par la marque Allos. Grâce à cette décision, les consommateurs*trices suisses profiteront d’une diversité de produits encore plus grande.» La ligne de produits «Sans meuh» en fait également partie: «Nos alternatives végétales au lait sont dans l’air du temps et n’enthousiasment pas uniquement les flexitariens avec un goût prononcé qui n’a rien à envier au lait de vache – mais juste «sans meuh».» se réjouit M. Allgaier.
