Le retour des légumes suisses !
La salade feuille de chêne d’un vert vif, la batavia et à présent aussi la laitue ont inauguré la saison, tout comme le chou-rave et les oignons de printemps produits en Suisse. D’autres fruits et légumes suisses viennent s’ajouter chaque semaine : les asperges suisses feront bientôt le délice des amateurs et en mai, les fraises régionales embaumeront dans les magasins bio.
Producteurs locaux et prévisibilité
Lorsque les légumes suisses sont disponibles, la plupart des magasins bio achètent alors aux producteurs locaux. C’est logique en effet car la cliente ou le client bio préfère toujours les produits régionaux. En cette période, la planification est extrêmement compliquée : il arrive que nous ayons beaucoup trop de produits parce que les clients achètent ailleurs. Il faut alors un contrôle particulièrement attentif car la fraîcheur se conserve ou se perd avec des ventes bien planifiées. Comme en magasin, notre maxime à Seon est : avoir tout vendu le soir et faire le plein de produits frais le matin.
Plus de produits Demeter
Pour une meilleure planification avec les producteurs, nous procédons à une planification des quantités avec de nombreux agriculteurs. C’est-à-dire que nous garantissons l’achat d’un volume précis à l’agriculteur. Et ce tout particulièrement avec les producteurs Demeter car nous accordons beaucoup de valeur aux fruits et légumes Demeter. Nous avons pu ainsi fidéliser davantage de fournisseurs de produits biodynamiques au cours de ces dernières années.
Roland, est-il vrai que les produits biologiques sont soumis à des droits de douane plus élevés ?
« La quantité autorisée de produits achetés à l’étranger n’est pas réglementée. En revanche un « droit de douane hors contingent » est prélevé sur les produits importés dès qu’une quantité suffisante de produits suisses est disponible. Étant donné que les chiffres de disponibilité s’appliquent aux produits conventionnels et que les produits bio sont récoltés plus tard, nous payons fréquemment un supplément au printemps pour les produits importés. », explique Roland Furrer.
Merci pour ces précisions sur l’achat des fruits et légumes Roland !