Se tourner vers l’avenir à la réunion de presse avec CommerceSuisse

CommerceSuisse, l'organisation faîtière du commerce, s’est risquée à envisager l’avenir du commerce jusqu’en 2030. Économie circulaire, durabilité et gestion des déchets sont les thèmes qui représentent de véritables défis. Ils ne pourront être maîtrisés qu’avec une numérisation encore plus intelligente et une meilleure logistique. Pour cela, les distributeurs devront investir 9 milliards de francs suisses dans les prochaines années. Chez Bio Partner Suisse, la durabilité a toujours été notre priorité. En tant que fournisseur de produits bio, nous venons de lancer la première boisson à l’avoine bio suisse et proposons une fondue de noix de cajou de récupération – upcycling parfait.

18.11.2021 Alina Lang

Les procédures du commerce sont sensiblement les mêmes depuis des millénaires : quelqu’un produit une marchandise et trouve un acheteur ou quelqu’un avec qui faire du troc. S’il y a une distance entre le point A et le point B, un distributeur sera sollicité. Les règles du jeu sont sans cesse réinventées. C’est actuellement le cas, comme l’explique Kaspar Engeli, directeur de CommerceSuisse à la réunion de presse d’aujourd’hui : « D’ici 2030, le commerce suisse doit relever de grands défis. »

Comme le montrent les chiffres actuels de Bio Suisse, le bio est un marché qui connaît une croissance soutenue : 20 % de croissance en 2020 et une part de marché de presque 11 %. 75 % de cette croissance est réalisée par les deux grands distributeurs. Le commerce spécialisé bio suisse vit mal cette évolution, lui qui était autrefois un pionnier et le premier à proposer des produits bio. L’exploitation d’un seul magasin implique de nombreux blocs de coûts et le résultat final est faible ou nul – le réveil est parfois brutal, lorsqu’on cherche par exemple un successeur et qu’on remarque que l'œuvre d’une vie a peu de valeur matérielle, ou que les entreprises prêtes à fournir cet engagement se comptent sur les doigts de la main.

Rareté possible de matières premières durables

C’est pourquoi Bio Partner mise sur le commerce spécialisé bio individuel. Manuela Kägi, présidente de la direction explique : « Nous accompagnons les entreprises, du financement à l’ouverture, reprenons – si nécessaire – les magasins bio existants, avec leur équipe bien rodée sur place, et créons aussi des oasis bio entièrement nouvelles comme en août à Zurich Witikon ou en fin d’année à Köniz près de Berne. L’exploitation de nos propres magasins nous montre combien il est difficile pour notre clientèle d’assurer une gestion durable. Nous partageons très simplement nos bilans avec nos clients, de sorte que tous puissent en profiter. Nous créons ainsi des perspectives et un lien pour un parcours honnête du champ au rayon puis à l’assiette – en particulier pour l’agriculture et la production qui ne peuvent produire durablement à long terme qu’avec un marché stable. » Pour que ce parcours soit un succès pour tous dans la chaîne de création de valeur, et soit donc durable, il faut de véritables partenariats, précise Manuela Kägi. « Cette approche n’est pas une posture romantique mais un investissement durable. Nous affrontons de grandes difficultés concernant la disponibilité des matières premières. Quand le bio est en plein essor, les produits se font plus rares – l’agriculture ne pourra pas réagir aussi vite et, par ailleurs, les conditions climatiques sont devenues plus ardues. Mauvaises récoltes ou excédents de stocks en sont les conséquences. Il me semble très important de travailler avec des partenaires présents quand tout va bien mais aussi quand il s’agit de surmonter les difficultés. »

Bio Partner souhaite également donner aux consommateurs la possibilité de comprendre les liens de cause à effet essentiels, se faire une opinion et ne pas suivre aveuglement chaque tendance hype. « Si je bois du lait en tant que consommateur, je produis indirectement de la viande. Les conditions dans lesquelles travaillent les éleveurs définissent la manière dont ils traitent les animaux. La viande doit – c’est notre position – être valorisée et utilisée de la même manière. Si j’ai une alimentation végétalienne, je consommerai peut-être plus souvent des avocats. Mais où sont-ils produits, quelles sont les conditions climatiques dans ce pays ? Puis-je en consommer moins et acheter plutôt des produits suisses ? Cela fait-il sens de diaboliser toutes les huiles de palme ou ne faudrait-il pas mieux y regarder de plus prés et différencier ? »

Boisson à l’avoine bio de Suisse, fondue de noix de cajou d’Afrique de l’ouest

Avec un nouveau produit, Bio Partner prouve qu’une coopération intelligente crée l’innovation. En réunissant les deux pionniers du bio, Soyana et Biofarm, Bio Partner a permis la création de la première boisson à l’avoine de culture biologique suisse disponible dans le commerce depuis le 1er novembre 2021. La durabilité et le commerce équitable jouent également un rôle primordial pour les produits d’importation. Pakka et sa vaste gamme de noix est ainsi l'un des partenaires commerciaux stratégiques de Bio Partner. Pour chaque produit acheté en Suisse, 5 centimes sont reversés à la Fondation Pakka. Celle-ci soutient des projets dans les pays d’origine, paie et garantie aux partenaires du sud des prix miminaux stable, préfinance en partie les récoltes et conclut des contrats de longue durée. Si l'on veut voir d’où vient la fondue de noix de cajou végétalienne, il suffit de scanner le QR code sur l’emballage pour lire l'histoire du produit et du fabricant.

Alina Müller, ancienne apprentie commerciale et nouvelle assistante du Product Management de Bio Partner dit à ce sujet : « La fondue est produite à partir de noix de récupération qui ne peuvent plus être vendues. Il s’agit d’upcycling et d’éviter le gaspillage, ce qui me convient très bien personnellement. »

Nous remercions d’avoir pu participer à la réunion de presse.

Par ici pour lire le communiqué de presse entier de CommerceSuisse (en allemand):

Entreprise Échanger Spécialisé Biologique les communiqués de presse